Sur la route du Cameroun...

Publié le

Mercredi, dernier petit coup de panique avant le départ: Malika s'est fait voler son porte-monnaie dans le métro parisien. Elle a perdu sa carte bleue et sa carte d'identité, mais heureusement son passeport n'était pas rangé dedans. C'était le plus important. Le départ est donc maintenu.
Jeudi 17, 14h15: l'avion s'envole, direction Tripoli, Lybie. Gros coup de stress, panique totale: j'ai une peur atroce des décollages! Le voyage se passe bien. 17h30: 12 degrès en plus, nous voici rendues. Le personnel nous accueille avec des masques: La paranoïa de la grippe A est partout! Nous remplissons un petit questionnaire sur notre état de santé, et nous nous laissons guidé en arabe sur notre quai. Le 2ème décollage est moins impressionnant: je commence à devenir une habituée! Petit passage par Cotonou. 01h10, 3ème décollage, mais j'ai tellement envie d'arriver, je suis tellement fatiguée, que la peur disparaît, laissant place à un fou rire.
Atterrisage à Douala à 1h20, heure locale. Il y a une heure de décalage avec la France. Il fait 25 degrès: qu'est-ce que ça doit être en pleine journée!!! Il fait très humide. La peau colle. Le temps de récupérer nos valises, nous sortons à 2h00. Il n'y a pas de trace de notre chauffeur. Nous sommes un peu effrayées: on en peu plus, et plein de monde nous tourne autour, des porteurs essayant d'arnaquer les blanches pour se faire un peu de monnaie. Comment devons nous nous comporter? On ne sait encore rien sur les façons de faire de ce pays... Nous appellons notre directeur de stage, Didier Schaub. 10 minutes après le chauffeur est là. Sur la route, c'est un peu l'anarchie: il n'y a pas de marquage au sol. Il n'y a également pas de ceinture de sécurité. Les feux rouges n'existent pas: la nuit ils se transforment en simple stop. Je regarde le compteur de vitesse: à ma grande surprise, il indique rien du tout. Il oscille très rapidement entre 120 et 160...
Première expérience camerounaise!
Il est 02h30, nous passons dans les quartiers chauds de Douala pour nous rendre à notre foyer d'hébergement: il y a des prostitués partout, c'est la sortie des boîtes...etc... Drôle de première image de la ville! Mais on est épuisée, et dès que nous arrivons, nous nous écroulons sans chercher à comprendre! Une dernière petite épreuve nous attend: comme à mon habitude, j'ai perdu les clés du cadena qui ferme ma valise... Je ne peux plus accéder à mes affaires... 1/4 d'heure plus tard, le problème est résolu! Bonne nuit!
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article